Entraînement Course à pied

Chocotrail 2017

CHOCOTRAIL  24Km

Contexte:
Que faire pour la fin de l'année, c'était la question que je me posais pendant l'été. Après les joies du triple effort, la météo fait qu'il faut trouver d'autres activités pendant la période automne/hiver. Le trail me manquait un peu, c'est pour celà que j'avais envie d'enchainer un peu quelques épreuves, et de finir par celui que je connaissais déjà et que j'avais apprécié l'année d'avant. Donc me voilà inscrit, ainsi que mon père dés l'ouverture des inscriptions pour être certain de ne pas louper cette épreuve.

Jour J:
Réveil à 7h30, la veille fête du club de triathlon de la ville, donc manger et danser, mais sans excès, et les préparatifs des affaires s'est fait la veille. Je n'ai plus qu'à m'habiller et m'équiper. Mon père arrive à 8h et on décolle direction Hardricourt à trente minutes. Sur la route, je fais pars de certaines idées d'épreuves pour 2018, car je suis en pleine recherche. Arrivé sur place, nous nous gardons au parking de la gare où il reste encore des places, préparation et habillage pour ne pas retourner à la voiture. Direction le retrait des dossards, cette année je n'y suis pas allé la veille. Un peu de queue pour retirer son dossards, j’hériterai du dossard quatre! La météo n’est pas au top, une bruine avec un peu de vent fait qu'on a vite froid! Récupération du tour de cou après une petite attente encore... Puis nous nous préparons (dossard et puce) en nous abritant légèrement avec un rebord de toit. Direction la zone de départ, ça caille. Je croise Max, un runner de La Cavalcade, les autres ne sont pas encore là. La joellette part, et il faut se positionner sur la ligne de départ, en bons élèves nous contournons, mais finalement nous serons assez à l'arrière du peloton, beaucoup auront coupé aux barrières... Petite attente et top départ!

La course:
Début tranquille, des encouragements mais moins que l'année passée, des sas d'attente ont été mis en place et les coureurs des autres courses ne sont pas sur le parcours. Dommage. Bref dès la première centaine de mètre, je sens que ce sera une course compliquée. L'humidité des derniers jours ont rendu le sol trempé et gras, et physiquement je ne trouve pas mon souffle, j'ai une douleur abdominale qui m'empêche de bien respirer et donc de bien courir. Première fois que ça me fait ce genre de sensation, certainement dû au froid de l'attente. On longe un peu les quais de seine, mais rapidement on bifurque pour rentrer en ville, passer sous les voies sncf et arriver au pied des escaliers, je décide de m'y arrêter pour une pause pipi. Retour dans le peloton, mais après des bonnes dizaines de marche je m'aperçois qu'il me manque mon téléphone, je cherche partout... Je ne le retrouve pas... Il était dans la poche de devant et a certainement dû tomber pendant la pause... Demi tour et descente pour le retrouver. Je passe dernier du coup, et recherche ce téléphone... L'énervement monte et je peste, impossible en plus de remettre la main dessus... Il a disparu... Je tergiverse, je suis pourtant à l'endroit même de ma pause, mais rien... Pfff! Je suis dégouté... Je reprends la course, monte les escaliers d'un bon pas, rattrape les derniers et commence une petite remontée. Mon père m'attend un peu plus haut en me demandant ce que je faisais, je lui explique, et à l'air dégouté aussi. Plus d'espoir de vrai classement, alors je me décide à faire une course à deux. Les premiers chemins arrivent, le goudron disparait pour laisser place à la terre... Mais plutôt à la boue... Mes chaussures adhèrent bien pour le moment, je peux avancer sans trop me soucier de glisser, contrairement à certain que nous doublerons, qui, vu leur trace sur leur pantalon, ont déjà gouté au sol avec leurs semelles lisses... Les kilomètres avancent sans pépin. Premier ravito sur la même place que l'année dernière (en fait le deuxième, car le premier est passé mais juste avec de la boisson), je passerai prendre un maximum de chose à grignoter (Tuc, Saucisson, barres céréales. Oui je suis plutôt salé que sucré) que je mettrai dans la poche avant de mon sac, et grignote les fruits sec tout en continuant sur un rythme de marche. Cette manœuvre a surpris mon père qui s'était arrêté, mais nous a permis de repartir devant un paquet de monde arrêté également. Le temps se réchauffe un peu, et j'enlève mon coupe vent, on verra même un peu de soleil. Mais cela ne durera pas. Lorsque l'on remonte sur les hauteurs du plateau, le vent souffle,alors je fouille dans ma poche arrière pour remettre un tour de cou que j'avais retiré quelques kilomètres avant. Cette fois, je perd un tour de cou, le vert de la pisciacaise, je ne m'en suis pas aperçu tout de suite sinon j'aurai rebroussé chemin et cherché un peu (j'étais plus à ça près). Les galères vont commencer, même si l'épisode du téléphone dés le départ était pas mal, mon père commence à avoir des douleurs aux jambes alors que moi ça commençait à aller beaucoup mieux sur le souffle (environ huit ou neuf kilomètres pour m'en remettre...). Du coup, vu qu'il m'a attendu, je reste à son rythme, je veux faire la course à deux. Les chemins sont de plus en plus compliqués, courir devient difficile sur certaine partie, même avec les bonnes chaussures la boue s'accumule sous la chaussure, elle devient lourde et glissante. A partir du dix-septième environ, la motivation n'y ait vraiment plus, on a qu'une hâte c'est d'arriver. On ne cours presque plus, sur le chemin c'est glissant, dans le champ à côté ça nous fait des chaussures de dix kilos et j'ai mis un pied dans une flaque qui m'a bien refroidi et glacé le pied... Dur... Dernier ravito au dix-neuvième environ, on se dit que c'est plat et le chemin enfin propre, on trottine et pouf! Du vent plein la tronche qui nous stoppe net. Moral à zéro voir moins deux moins trois. S'en suit encore des chemins boueux, où toutes les courses sont déjà passées, donc bien bien labouré... Des crampes qui ne lâchent pas mon père sur toute cette fin de parcours, sur le bitume enfin (bizarre de dire ça quand on s'inscrit à un trail lol), pour les dernières centaines de mètres. Passage de ligne, un peu dégouté.


Résultat:
2h56'21"  612eme sur 737 arrivants

Bilan:
Course à oublier, c'était pas la joie, mais nous sommes allés au bout malgré tout. Et j'ai cherché et demandé aux organisateurs mon téléphone, mais il est bel et bien perdu...
Ravitaillement final, à presque oublier, à part la médaille, pas de chocolat, le peu que j'ai vu était les petits chocolats que certains récupéraient en raclant les tables. Pas de chaud, que du basique. Triste.
Place à 2018 avec mon nouveau club, et de nouvelles épreuves. Prochain sujet du blog à venir

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