Entraînement Course à pied

Chocotrail 2016


Choco trail Hardricourt

24km


Contexte:
Pour terminer l'année, j'avais repéré ce trail qui n'est pas très loin de la maison et dans un coin que je connais peu. Il y avait plusieurs distances proposées et j'hésitais entre le 12 et le 24km. N'ayant jamais été au delà des 21km, le 24 me faisait de l’œil, et surtout vu le prix d'inscription peu élevé pour une course à pied, je m'inscris ainsi que mon père. Nous serons donc sur mon troisième trail (nature) de l'année sur une distance un peu plus longue que d'habitude. Au niveau de l'entraînement, j'avais fais une coupure de 3 semaines après le bike&run de Plaisir, puis j'ai repris progressivement, un peu le vélo et la course à pied surtout sur sortie longue. Une des sorties  s'est faite à la station de trail de Bures-sur-yvette, sur un circuit sympa de 16km en passant par le viaduc des fauvettes. Et 2 semaines avant, la dernière sortie longue autour du golf de Joyenval entre forêt de saint-Germain et forêt de Marly.
Veille de course, je vais pour retirer les 2 dossards, étant donné que l'arrivée et le départ ne sont pas à proximité, c'était mieux de s'organiser comme ça. Je récupère donc les dossards, et 2 tours de cou plutôt sympa. Pour l'alimentation les jours précédents, aucune réel contrainte, hormis la boisson, pas d'alcool 3 jours avant et de l'eau gazeuse riche en sodium pour l'hydratation optimale. Réveil programmé pour 7h30, ça ne changera rien à mes habitudes.

Jour J:
Après une nuit de sommeil plus que moyenne (réveillé plusieurs fois, 1h, 3h, 6h), un mal de dos depuis la veille et un bout de peau qui fait comme une piqûre à chaque pose du pied au niveau du pouce, la matinée s'annonce compliquée... Mais avec les chaussettes cette dernière est oubliée. Petit dej à base de café et de gatosport que j'arriverai bien à manger (mais toujours pas terminé). Mon père passe me prendre et nous voilà sur la route. En arrivant vers le pont de Meulan on commence à chercher de la place, pas si simple, mais on a mis pas longtemps à en trouver une finalement. Changement de tenue et préparation à la voiture. Il ne fait pas chaud, 4 degrés à mes souvenirs et la température ne prévoit pas de grimper très haut non plus. Une fois prêt, nous nous dirigeons vers le lieu de départ. Beaucoup de monde éparpillé partout, beaucoup de femme (sans doute dû au chocolat à l'arrivée ^^ ). Un petit échauffement est proposé, mais je n'en fais pas parti, préférant repéré les premières allées. Ça va se resserrer rapidement, donc faut bien se positionner dès le départ. Donc dès la fin de l'échauffement, nous rejoignons la ligne de départ, et sommes assez bien placé. Petit briefing inaudible... enceintes positionnées vers les spectateurs et tout le monde qui discute, bof bof... nous n'en saurons pas d'avantage.
Et d'un coup, retentit le coup de pistolet du départ!

La course:
J'actionne illico ma montre, et commence à courir, c'est pas très rapide et me convient, on évite l'effet bouchon à l'entonnoir. Grosse ambiance, les concurrents des courses suivantes (13 & 8km) sont là, et en plus on part pour une petite boucle de 900 mètres environ pour repasser sur le lieu de départ. c'est très prenant ce monde sur le bord qui encourage. Puis retour au calme et on longe la seine par un petit chemin. Derrière ça plaisante, le rythme est pas trop mal, ce que je m'étais fixé, mon père est juste à côté. On quitte la seine, et c'est parti pour la première côte, qui sera longue en fait... Le premier ravitaillement est déjà là avec un replat, mais rien de solide à emporter pour manger plus tard, donc je ne m'arrête même pas. On arrive dans les champs, et on aperçoit les coureurs qui se suivent et serpente dans ces champs, sur la droite le brouillard par endroit, encore un peu bas, qui donne une impression presque surnaturel à la course. Quelques chevaux aussi en arrivant au 2eme ravitaillement, cette fois il y a des petits fruits à manger, type quart d'orange que je prendrai. La course se passe plutôt bien, le premier quart est passé, le paysage est beau, l'ambiance entre coureur est bien, mon père n'est pas très loin derrière, toujours à environ 100 mètres. Le terrain est plutôt sec, même si quelques passages un peu gras. Dans une descente, j'entends derrière de laisser la place à droite pour ceux du 13km, il sera seul a passer en tête et quelques centaines de mètres plus loin bifurcation à gauche pour le 24 et droite pour le 13. Après la forêt et les champs, on retourne dans un petit village du Vexin, et sur la place de la mairie, ravitaillement. Je m'arrête enfin un peu, et au menu 1 verre de coca, 2 morceaux  de banane et à mon grand bonheur, du saucisson!! Miam! Mon père reviendra à ma hauteur lorsque je repartirai, mais j'aurai toujours une allure légèrement supérieur. Retour sur un petit single très étroit, plutôt sympa mais tout le monde est à la file indienne sans pouvoir se dépasser, puis un "mur", plutôt raide, mais en marchant ça passe. Je me ferai doubler par un gars qui fera une petite vidéo du trail, pas percuté sur le coup, mais j'avais regardé 2 ou 3 fois sa vidéo du trail de l'année dernière. Après les petites boucles ici et là autour du village, un gel viteffort antioxydant avalé dans une montée, on passe dans une descente sur bitume, aucune technique, et arrivé en bas, des douleurs s'installent aux adducteurs et cuisses. Le ravitaillement sur la même place de la mairie que tout à l'heure, je reprends un peu de force, mais rien n'y fera. A la sortie je marche, prends le temps de manger le dernier saucisson, tout en admirant la campagne du Vexin, surtout que la luminosité est top! Avec des petits bancs de brouillards ici et là. Bref, ça monte, une fois sur le plateau, difficile de remettre en route, la machine s'est refroidi, mal au dos et aux jambes et un peu trop de repos certainement. Les prochains kilomètres seront pénibles, je me ferai énormément doublé... j'avale ce qu'il me reste au 20eme kilomètre, c'est à dire un gel boost. Je ne sais pas si ça aura été efficace, mais je reprends à courir 6'30-7km, c'est lent... très lent, surtout qu'on approche d'Hardricourt, ça descend et ça pique! Surtout que les bénévoles nous préviennent: "réservez vous pour les marches ! ". Avant d'y arriver, j'entends mon père mon doubler "bah alors t'es arrêté ? " ce à quoi je lui réponds que j'ai mal partout. Je prends cinquante mètres au pied des marches. Bizarrement, je n'ai pas mal aux jambes en montant, et reste pas trop loin de mon père et peux même appuyer un peu pour revenir à sa hauteur, dernier 500 mètres, photo dans le parc,
retour sur la route avec la dernière côte... pffiou! c'est dur cette fin, mais très encouragé, ceux déjà arriver, et j'ai même perçu un "allez Yoann!", peut-être de Sandra du blog "des étoiles dans mes baskets" (http://des-etoiles-dans-mes-baskets.blogspot.fr/
), croisé au trail des lavoirs et à Grez sur loing. Nous franchissons la ligne ensemble, mon père et moi en environ 2h45. Médaille en chocolat autour du cou, et direction le ravito final.

Résultat:
2h45min52s   544eme sur 626 classés

Bilan au départ négatif, déçu de mes 8 derniers kilomètres et de mon classement, puis en relativisant, je me dis que c'était au début un dossard "plaisir" et que le but était d'aller au bout car les entraînements n'étaient pas optimales.

Pour la suite, on va laisser passer les fêtes, et prochains rdv sûr en mars avec le championnat de France de duathlon à Meaux. Mais l'heure est au bilan annuel, sujet de mon prochain post.

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