Entraînement Course à pied

Chocotrail 2016


Choco trail Hardricourt

24km


Contexte:
Pour terminer l'année, j'avais repéré ce trail qui n'est pas très loin de la maison et dans un coin que je connais peu. Il y avait plusieurs distances proposées et j'hésitais entre le 12 et le 24km. N'ayant jamais été au delà des 21km, le 24 me faisait de l’œil, et surtout vu le prix d'inscription peu élevé pour une course à pied, je m'inscris ainsi que mon père. Nous serons donc sur mon troisième trail (nature) de l'année sur une distance un peu plus longue que d'habitude. Au niveau de l'entraînement, j'avais fais une coupure de 3 semaines après le bike&run de Plaisir, puis j'ai repris progressivement, un peu le vélo et la course à pied surtout sur sortie longue. Une des sorties  s'est faite à la station de trail de Bures-sur-yvette, sur un circuit sympa de 16km en passant par le viaduc des fauvettes. Et 2 semaines avant, la dernière sortie longue autour du golf de Joyenval entre forêt de saint-Germain et forêt de Marly.
Veille de course, je vais pour retirer les 2 dossards, étant donné que l'arrivée et le départ ne sont pas à proximité, c'était mieux de s'organiser comme ça. Je récupère donc les dossards, et 2 tours de cou plutôt sympa. Pour l'alimentation les jours précédents, aucune réel contrainte, hormis la boisson, pas d'alcool 3 jours avant et de l'eau gazeuse riche en sodium pour l'hydratation optimale. Réveil programmé pour 7h30, ça ne changera rien à mes habitudes.

Jour J:
Après une nuit de sommeil plus que moyenne (réveillé plusieurs fois, 1h, 3h, 6h), un mal de dos depuis la veille et un bout de peau qui fait comme une piqûre à chaque pose du pied au niveau du pouce, la matinée s'annonce compliquée... Mais avec les chaussettes cette dernière est oubliée. Petit dej à base de café et de gatosport que j'arriverai bien à manger (mais toujours pas terminé). Mon père passe me prendre et nous voilà sur la route. En arrivant vers le pont de Meulan on commence à chercher de la place, pas si simple, mais on a mis pas longtemps à en trouver une finalement. Changement de tenue et préparation à la voiture. Il ne fait pas chaud, 4 degrés à mes souvenirs et la température ne prévoit pas de grimper très haut non plus. Une fois prêt, nous nous dirigeons vers le lieu de départ. Beaucoup de monde éparpillé partout, beaucoup de femme (sans doute dû au chocolat à l'arrivée ^^ ). Un petit échauffement est proposé, mais je n'en fais pas parti, préférant repéré les premières allées. Ça va se resserrer rapidement, donc faut bien se positionner dès le départ. Donc dès la fin de l'échauffement, nous rejoignons la ligne de départ, et sommes assez bien placé. Petit briefing inaudible... enceintes positionnées vers les spectateurs et tout le monde qui discute, bof bof... nous n'en saurons pas d'avantage.
Et d'un coup, retentit le coup de pistolet du départ!

La course:
J'actionne illico ma montre, et commence à courir, c'est pas très rapide et me convient, on évite l'effet bouchon à l'entonnoir. Grosse ambiance, les concurrents des courses suivantes (13 & 8km) sont là, et en plus on part pour une petite boucle de 900 mètres environ pour repasser sur le lieu de départ. c'est très prenant ce monde sur le bord qui encourage. Puis retour au calme et on longe la seine par un petit chemin. Derrière ça plaisante, le rythme est pas trop mal, ce que je m'étais fixé, mon père est juste à côté. On quitte la seine, et c'est parti pour la première côte, qui sera longue en fait... Le premier ravitaillement est déjà là avec un replat, mais rien de solide à emporter pour manger plus tard, donc je ne m'arrête même pas. On arrive dans les champs, et on aperçoit les coureurs qui se suivent et serpente dans ces champs, sur la droite le brouillard par endroit, encore un peu bas, qui donne une impression presque surnaturel à la course. Quelques chevaux aussi en arrivant au 2eme ravitaillement, cette fois il y a des petits fruits à manger, type quart d'orange que je prendrai. La course se passe plutôt bien, le premier quart est passé, le paysage est beau, l'ambiance entre coureur est bien, mon père n'est pas très loin derrière, toujours à environ 100 mètres. Le terrain est plutôt sec, même si quelques passages un peu gras. Dans une descente, j'entends derrière de laisser la place à droite pour ceux du 13km, il sera seul a passer en tête et quelques centaines de mètres plus loin bifurcation à gauche pour le 24 et droite pour le 13. Après la forêt et les champs, on retourne dans un petit village du Vexin, et sur la place de la mairie, ravitaillement. Je m'arrête enfin un peu, et au menu 1 verre de coca, 2 morceaux  de banane et à mon grand bonheur, du saucisson!! Miam! Mon père reviendra à ma hauteur lorsque je repartirai, mais j'aurai toujours une allure légèrement supérieur. Retour sur un petit single très étroit, plutôt sympa mais tout le monde est à la file indienne sans pouvoir se dépasser, puis un "mur", plutôt raide, mais en marchant ça passe. Je me ferai doubler par un gars qui fera une petite vidéo du trail, pas percuté sur le coup, mais j'avais regardé 2 ou 3 fois sa vidéo du trail de l'année dernière. Après les petites boucles ici et là autour du village, un gel viteffort antioxydant avalé dans une montée, on passe dans une descente sur bitume, aucune technique, et arrivé en bas, des douleurs s'installent aux adducteurs et cuisses. Le ravitaillement sur la même place de la mairie que tout à l'heure, je reprends un peu de force, mais rien n'y fera. A la sortie je marche, prends le temps de manger le dernier saucisson, tout en admirant la campagne du Vexin, surtout que la luminosité est top! Avec des petits bancs de brouillards ici et là. Bref, ça monte, une fois sur le plateau, difficile de remettre en route, la machine s'est refroidi, mal au dos et aux jambes et un peu trop de repos certainement. Les prochains kilomètres seront pénibles, je me ferai énormément doublé... j'avale ce qu'il me reste au 20eme kilomètre, c'est à dire un gel boost. Je ne sais pas si ça aura été efficace, mais je reprends à courir 6'30-7km, c'est lent... très lent, surtout qu'on approche d'Hardricourt, ça descend et ça pique! Surtout que les bénévoles nous préviennent: "réservez vous pour les marches ! ". Avant d'y arriver, j'entends mon père mon doubler "bah alors t'es arrêté ? " ce à quoi je lui réponds que j'ai mal partout. Je prends cinquante mètres au pied des marches. Bizarrement, je n'ai pas mal aux jambes en montant, et reste pas trop loin de mon père et peux même appuyer un peu pour revenir à sa hauteur, dernier 500 mètres, photo dans le parc,
retour sur la route avec la dernière côte... pffiou! c'est dur cette fin, mais très encouragé, ceux déjà arriver, et j'ai même perçu un "allez Yoann!", peut-être de Sandra du blog "des étoiles dans mes baskets" (http://des-etoiles-dans-mes-baskets.blogspot.fr/
), croisé au trail des lavoirs et à Grez sur loing. Nous franchissons la ligne ensemble, mon père et moi en environ 2h45. Médaille en chocolat autour du cou, et direction le ravito final.

Résultat:
2h45min52s   544eme sur 626 classés

Bilan au départ négatif, déçu de mes 8 derniers kilomètres et de mon classement, puis en relativisant, je me dis que c'était au début un dossard "plaisir" et que le but était d'aller au bout car les entraînements n'étaient pas optimales.

Pour la suite, on va laisser passer les fêtes, et prochains rdv sûr en mars avec le championnat de France de duathlon à Meaux. Mais l'heure est au bilan annuel, sujet de mon prochain post.

Bilan 2016


Décembre est là,  la dernière course est passée. L'heure du bilan s'impose. Cette année j'aurai couru 11 courses (et un triathlon non chronométré) ; trois triathlons distance M, Enghein, Deauville et Jablines ; quatre trails, Monfort-l'Amaury (nocturne), Jouy en josas, Morainvillier et Hardricourt ; deux bike&run Poissy et Plaisir. En plus de ça il y a eu un urban trail (qui est vraiment différent du trail nature) et un duathlon (natation annulée et remplacée par de la course à pied )
Le bilan kilométrique est le suivant:
En natation, une durée de 10h47' pour 24km587
En vélo, une durée de 57h51' pour 1278km et 13785m de D+
Et en course à pied: 51h12 pour 510km et 6932m de D+
Il y a eu quelques déception comme à Deauville et à Hardricourt où je me suis senti en deçà de mon niveau. Mais également de bonnes surprises, du côté de l'urban trail d'Issy les Moulineaux, la course des flambeaux avec une belle place à l'arrivée, au triathlon d'Enghein avec une course à pied mémorable sous la douche, le bike&run de Poissy où on a bien géré alors que Laurent n'était pas entraîné.
Au niveau du progrès, c'est dans les 3 disciplines que ça ne bouge pas, la natation à Enghien et Deauville était vraiment nulle! En vélo je dirai plutôt moyen, mais il n'y a eu que 2 épreuves sur route. Et en course à pied, c'est sur les trails, après quinze kilomètres que ça pêche souvent. Je me suis entraîné pour passer les dix sur un triathlon, mais pas plus. Dorénavant, comme je conserve une licence triathlon pour l'année prochaine, je ferais des trails qui ne depasseront pas ces quinze kilomètres. Sinon cela me demandera trop d'entraînement spécifique et je ne monterai plus sur le vélo...

Pour 2017, je n'ai pas beaucoup de previsions.
Grâce au "black friday", j'ai pu bénéficier d'un dossard au triathlon de Chantilly à prix abordable. Donc en voilà un au programme, mais c'est fin août...
Les championnats de France de duathlon se dérouleront à Meaux, il y a des chances que j'y retourne! Et les France de triathlon (distance M), seront à Gray mi juillet, ce qui est tentant aussi...
Pour du proche, fin janvier début février peut être revenir sur du 10km route, et fin mars le bike&run de Poissy.
Voilà pour'le moment où j'en suis. 

Nutrition



Commande des produits énergisant reçue ! Au menu, ce qui marchait pour 2015-2016, donc de la boisson énergisante, des gels boosts et anti-oxydants, mais également des barres proteinées et des gato'sports plutôt pratique le matin.
La boisson énergisante, je l'utilise surtout lors des sorties vélo en entraînement, et aux triathlons. Toujours dans un bidon. Elle me permet d'avoir une bonne hydratation et un maintien de l'équilibre en hydromineral pendant l'effort.
Les gels servent essentiellement en course, mais testé environ 2 à 3 semaines avant déjà au cas où. Plutôt efficace avec le recul. La toute première utilisation est un peu spéciale, car pas l'habitude (voir triathlon Auxonne de septembre 2014), mais ensuite en buvant un peu d'eau les premières fois, ça passe. Aujourd'hui je pourrai même prendre un gel sans alterner avec des gorgées d'eau  (bon, seulement à la fin pour pas avoir la bouche pâteuse).
Les barres, seront utilisés pour toutes sorties longues, rando, trail, vélo, ou après la piscine. Pratique pour éviter le coup de faim, surtout lors d'efforts long (+2h).
Le gato'sport, bien pratique le matin avec un café avant une course. Rapide à réaliser, et facile à digérer  (mais jamais terminé ^^)
http://www.viteffort.com/catalog/index.php 

Run&bike Plaisir 8 octobre 2016

Run&Bike Plaisir
8 octobre 2016  15km


Contexte:
Après une première édition l'année dernière assez sympathique, nous voilà inscrit, Laurent et moi, pour la seconde édition et à nouveau la team YoLo!
Le parcours a un peu changé par rapport à l'année dernière, un peu rallongé. Alors on s'est organisé une petite sortie reconnaissance 2 semaines avant l'épreuve. Les chemins sont corrects, souvent larges, ce sera comme l'année dernière, mais en un peu plus long en fait, 15km contre 12. La seul difficulté est une côte qui ressemble à un mur, avec cailloux etc. Ce jour là le terrain était sec avec des portions légèrement humide, donc si il ne pleut pas, ce sera juste des runnings.

Jour J:
Arrivé sur les lieux 45 minutes avant la course, Je chausse mes chaussures, j'ai opté pour des runnings route, vu la faible pluie tombée des derniers jours, ce sera plutôt sec. Laurent a pu prendre mon dossard en avance. On se capte à proximité du futur briefing. Petit bémol, Laurent a oublié son casque et ma fille n'a pas son doudou... l'échauffement ne sera pas pour tout de suite. Une fois le tout réglé, petit échauffement quand même, histoire de ne plus avoir froid en fait, car on est vite rattrapé par le briefing. Bon... en fait on fait comme d'hab, on ne l'écoute pas trop lol. Un petit mot de David Douillet aussi, le député. Le départ est proche, faut aller se positionner. J'essaye de me placer assez proche pour partir très vite et éviter les embouteillages du début vélo. Attente... puis des étourdis arrive pour échanger la puce avec celui qui cours... une fois rentré dans l'ordre, le départ se précise. Compte à rebours, et départ donner lorsque M. Le député a baisser son bras à "zéro"

La course:
Départ rapide,très rapide, peut être trop, on verra plus tard comment je serais, sirtout après la côte. Ce qui est marrant, c'est qu'on avait même pas pensé avec Laurent que les organisateurs aient changé de sens dans le parc... bref, je ne sais même pas où nous attendent les vélos et je cours à fond. Tour autour du chateau, et les vélos sont là, enfin! Il y en a beaucoup, preuve qu'on est très bien placé. Par contre je suis déjà rincé, et les 4 vélos devant moi montent ensemble aligné et donc me coupe mon allure et je dois relancer. On s'échangera le vélo après le virage, pour la montée. Jsuis naze et je perds du terrain... heureusement Laurent gère bien et je reviendrai vers lui dans la descente où j'ai un peu de mal avec son vélo... C'est parti pour la sortie du parc, et on se dirige vers la montée. Traversée du chantier et on arrive au pied du mur, j'essaye de monter avec le vélo au mieux, mais c'est vraiment trop raide, alors pied à terre, on pousse le vélo à 2 et on monte en marchant. En haut j'annonce, je suis mort... sans doute à cause de mon départ canon. Je vais faire un peu de bicyclette pour faire tomber un peu le cardio. Une fois que ça va un peu mieux je descend pour me degourdir les jambes, puis au fur et à mesure, comme le terrain est lisse, pas étroit, on prend un rythme. Je prends un premier gel assez rapidement, et surtout qui me permettra de récupérer encore un peu. On gardera un certain rythme, jusqu'à notre point de repère, le chemin avec un dévers sur la gauche, qui annonce l'approche du mur, pour la descente cette fois et le retour vers le parc du château. À partir de là on haussera un peu le rythme, sans doute parce qu'il y a moins de monde, mais aussi parce que les bénévoles nous annonces un bon groupe juste devant nous... ça motive! Un petit gel aussi vit'effort anti crampe (j'avais un boost aussi, mais dans la même poche, j'ai pris le premier qui venait ). Laurent est cuit aussi, je lui repasse le vélo bien avant la descente. Dernière nous, à 100 mètres à peu près d'autres concurrents, devant pas grand monde... obligé d'attaquer dans la descente, cool! C'est ce que je préfère ! Je demande à Laurent de passer devant, et je lâche les freins! Je dévalle à grandes enjambées tout en espérant lâcher les gars derrière. Au niveau du chantier on s'échange le vélo. Coup d'oeil derrière, ils s'accrochent... mais je me sens en forme, je pourrais sprinter, j'ai les jambes! Juste avant de rentrer dans le parc et un nouvel échange, je cours et fais tomber mon gel... MER*E!!! Demi tour, je récupère le gel et rejoins Laurent. Cette manœuvre aura fait recoller les gars derrière nous, et donc sûrement sur leurs motivations... Dans le parc, on est à fond, je ne regarde plus derrière, Laurent m'annonce qu'il est cuit, faut que je sprint en plusieurs fois alors, je repars et allonge la foulée, genre un fractionné. On fonce! Après un nouvel échange et dans la dernière ligne droite, je vois des concurrents devant! Si je fais le sprint de ma vie, il y a peut être moyen ! Je donne tout, même pas de regard sur le public et nos supportrices, mais trop loin, j’échouerai à juste 10 mètres.

Résultat :
1h12min06s pour 15km soit 12,48km/h ou 4min48s au kilomètre
54 sur 128 au scratch
31 sur 48 équipes Homme

Plutôt content, ça nous place dans la première partie du tableau. La course s'est très bien passée, le plaisir était là!

Triathlon cross Jablines 2016

Triathlon Cross de Jablines-Annet

Distance M (1km/22km/8km)


Contexte:
Après une première partie de saison, je n'avais aucun objectif pour la rentrée.  Une cyclo? Un trail? Ou un triathlon? Ce sera la troisième option que j'ai retenu. Mais lequel? La Baule? Ça fait loin pour un week-end et en plus ça roule en peloton. Je choisis Jablines pour plusieurs raison:
Épreuve du championnat idf, pas très loin et une nuit chez les beaux parents la veille nous rapprochera, un cross donc vtt et plusieurs boucles à réaliser, intéressant pour les accompagnateurs. L'entraînement pendant les vacances fut surtout en mode plaisir et découverte. Le problème est surtout la natation, pas nagé depuis juin... la piscine habituelle étant  fermée au moment où jetais le plus motivé, c'est  seulement 10 jours avant l'épreuve que j'ai nagé 1200m dans de mauvaises conditions (lunettes embuées ou qui prennent l'eau et du monde).

Veille de course:
Préparation des affaires le matin après l'activité bébé nageur, puis direction les beaux parents pour nous rapprocher. Check de la météo, je commence à stresser, pluie au programme, pas cool pour les accompagnateurs et le pique-nique de prévu d'après course... Mais à priori seulement pour l'après midi. Pas d'excès niveau repas, couché 23h, donc de quoi être en forme le lendemain.

Jour J:
Premier reveil à 6h15 suite à un petit pleur de ma fille qui dort dans la même chambre. Levé 7h, café et gato'sport, j'en avale un quart d'abord et prévois le reste pour jusqu'au départ. Préparation d'un sac d'hydratation  (pas de ravito avant la cap) et d'un bidon. Bisous à ma femme et ma fille et direction la base de loisir de Jablines. Le stress est présent, peur de pas arriver à nager, peur d'un refus de mon vélo  (ancien, freins plus que limite et pneus lisses), donc c'est une petite boule au ventre que j'arriverai sur le parking. Pour se garer c'est facile, le parking est grand! Direction de suite le retrait des dossards. Je m'aperçois qu'il y a beaucoup de beau vtt, et pas beaucoup de vieux coucou comme le miens... j'hériterai du dossard 9, la classe! Hop on retourne à la voiture, changement et installation rapide. Je vérifie de ne rien oublier car pas de retour en arrière. Installation dans me parc à vélo, c'est un terrain de foot, synthetique mais ancien avec un peu de sable. Le poteau pour accrocher le vélo est original mais bien fait! Première fois que j'en vois des comme ça. Je prépare mes petites affaires, vérifie que tout est ok en faisant le film des transitions, et je pose mon sac à la consigne. J'enfile le bas de la combi briefing (court concis et compréhensif)... et une envie d'aller au toilette. Je me dis que j'irai ensuite, mais finalement j'irai direct à la plage. Petite baignade pour gouter l'eau, elle est bonne et claire ! Enfin!! Retour vers la plage et boum! Face à face avec un gars. Un peu secoué tout les deux, mais on repart chacun. Je m'installe au bord, les jambes dans l'eau et guette si ma petite famille est arrivée. Toujours pas. Je commence à trembler, bizarre, froid? Stress? La boule au ventre n'est pas partie, je n'y avais pas prêter tant d'attention que ça mais là c'est bel et bien présent. Je me place dans le sas de départ, plutôt côté droit, ni trop devant, ni trop derrière. D'abord les hommes qui s'élancent puis cinq minutes après les femmes et les relais. Un mec me fera quand même remarquer mes lunette à l'envers  (oui oui, ça appuyait sur mon nez). Remise en place, et 30s après le signal de départ ! 

Départ natation, suivre la flèche rouge
Natation:
Départ sur le côté droit donc pour éviter la bousculade, je m'en sors pas trop mal, et peux même crawler! Ça me change de Deauville et Enghein! Je nage à mon rythme et j'évite de trop forcer vu le faible entraînement dans ce domaine. L'option de me caler à droite était pas mal, la première bouée étant à notre gauche et à 200m environ, j'ai préféré prendre large. D'ailleurs j'ai été étonné d'y arriver aussi rapidement. Ça se tasse, quelques mouvements de brasse pour bien voir où on va et c'est reparti. Je nage pas mal dans les pieds aussi, ça me permet de lever la tête un minimum. Les conditions sont idéales, j'ai l'impression que je m'en sors pas trop mal. L'autre bouée est un peu plus loin, mais le soleil commence à se cacher, et l'eau s'assombrit... Je ne sais pas pourquoi mais ça m'angoisse. J'essaye de ne pas y penser et me concentre sur la nage. Et ça y est, plus qu'à virer à gauche encore, un peu moins de bousculade mais toujours un peu de monde et zou, direction la plage. Cette première boucle se termine et je suis content de moi. Un œil derrière mais je vois pas bien où je me situe. Il faut replonger, encore 400 mètres à nager. Cette fois ça ne m'a rien fait cette sortie (contrairement à Deauville ), du coup je prends presque du plaisir à nager. Mais à nouveau de l'ombre, et une eau sombre, me font brasser un peu. Le passage aux bouées se fait calmement, et je peux même prendre au plus court sur la dernière. La ligne droite du retour me paraitra la partie la plus difficile... mais enfin mes mains touchent le fond et je peux me redresser! Je marche un peu d'abord, puis trottine sur le tapis. Surprise, ma femme, ma fille et ma belle mère sont là ! Le Parc à vélo n'est pas à côté, et il me faudra marcher un peu pour pouvoir enlever ma combi.

T1:
Entrée dans le parc, je retrouve mes affaires facilement. J'enlève ma combi avec une aisance que je n'avais pas connu encore. Chaussettes, hop hop sans problème, chaussures nikel. Casque et sac d'hydratation. Pas de gel, mon ventre n'est pas prêt encore, juste une gorgée de boisson iso qui reste à l'emplacement. J'attrape le bike et zou on sort.


Velo:
Grimpette après la ligne sans soucis avec ce vélo. J'entends que la première féminine part aussi, effectivement, juste devant moi. Elle m'aura collé cinq minutes en natation+transition. Je reste collé d'abord. Puis sur une portion roulante et un peu bitumé je passe devant et essaye de la faire rouler fort un peu. Elle restera bien dans ma roue, mais une fois sur l'herbe je m'écarte et lève le pied, je ne la reverrai plus. La boule au ventre est toujours là et je me retrouve à avoir comme des crampes, je ne pourrais pas forcer plus... Le parcours est sympa, pas très technique, les dépassements sont souvent possible même sans prendre de risque, d'ailleurs, je ne double pas beaucoup, mais me fait doubler un paquet de fois... là je sais que j'ai 2 options, pied à terre à la fin du premier tour, ou continuer, montrer à la famille qu'on ne lâche pas, quitte à être très très lent. La décision se fera d'elle même au demi tour, je réattaque un nouveau tour et compte au moins posé le vélo. Grâce à quelques dépassement, le moral n'est pas entièrement au plus bas. Ce tour se fera sans vraiment forcer, mais pas non plus comme une balade, j'essaye surtout de limiter les douleurs au ventre qui ne veulent pas partir.


On approche de la fin, un concurrent se trompe devant moi et prend à droite tête baissé à vive allure, tant pis pour lui, c'était visible (rubalise en face), et on était déjà passé une fois. On approche du parc à vélo, on saute avant la ligne.






 T2:
Gros point d'interrogation à ce moment de course. Comment mon corps va réagir? À priori en trottinant jusqu'à mon emplacement ça va. Accrochage du vélo, pose du casque, lunette et sac. Gorgée de boisson iso, vu le peu que j'ai bu... et je prends la direction de la sortie. J'entendais à ce moment là le deuxième de la course au micro, il devait en avoir terminer juste avant. 


Cap:
Les premières foulées se passent bien, je ressent toujours la douleur, mais arrive à gérer. Je vois la petite famille, du coup je prends le temps d'un petit bisous à ma femme et à ma fille aussi. J'explique mon mal de ventre et repars, ce qui fera pleuré ma fille car elle ne comprend pas encore. Je n'avance pas, dix à l'heure grand max. Premier ravitaillement, je ne prends rien. C'est parti pour 3 tours. Les deux premiers seront assez similaires, lent, en gestion et mode "finisher", avec toujours dans ma tête l'idée que de toute façon je vais craquer et finir en marchant... dernier tour, ravitaillement, coca et eau comme au 2eme tour, et juste après, la douleur au ventre commence à partir. Ça tombe bien, je commençais à tester ma vitesse en accélérant doucement. Au milieu de la boucle je ne ressens plus de douleur, un peu la fatigue quand même, et peux accélérer. Le plaisir revient, bien qu'il n'était jamais loin malgré tout, et je dépasse un paquet de monde, c'est euphorisant! Bifurcation vers la ligne d'arrivée, le gars de devant à accéléré aussi et est trop loin. Passage de la ligne d'arrivée. Petite tape et petits mots de l'organisateur présent, ça fera plaisir.

Ravitaillement final express, coca et gâteau, j'ai toujours du mal à avaler quelque chose... donc j'irai rejoindre rapidement ma petite famille.

Bilan:
2h19min36s  239eme/305
Nat + course jusqu'au parc: 27'25"
T1: 2'44"
Vélo (22,8km): 1h05'19"
T2: 1'14"
Cap (7,2km): 42'54"