Le Havre (76) 21,1km 10 novembre 2013
Tout est dans le titre! Après une ou deux semaines de repos suivant Paris-Versailles, coup de fil de mon père, me proposant cette course. D'abord hésitant, puis après avoir parcouru un peu le site de la course, je me dis pourquoi pas. Donc me voilà parti à nouveau avec un nouvel objectif à atteindre! (le finir dans un temps correct pour commencer)
Reprise de l'entrainement plutôt doucement, et après le peu de sortie de faite, je me demande bien ce qui m'a pris de m'inscrire à une course aussi longue. A trois semaines de la course, je ne me sens pas prêt. Sans doute à cause de la difficulté que j'ai éprouvé à finir la course précédente. Bon aller, avec une bonne prépa, je pourrais au moins finir. Les jours passent, l'entrainement s'est fait plus sérieux, et voilà la veille. Départ pour la Normandie, sur le chemin, on discute et j'annonce mon objectif de temps, pour moi ce sera de faire mieux que deux heures et quart, si je fais plus je serais déçu. Passage au retrait des dossards, choix du coupe-vent (je n'aurai pas dû prendre le vert/jaune... le bleu est plus joli...) et direction l'hôtel. Installation, et direction la ville pour trouver un petit resto, manger des pâtes et pas trop boire (d'alcool). Retour à l’hôtel, préparation des affaires pour le lendemain, mise du dossard, avec cette fois les quatre épingles à nourrice! (bon, pas très droit, mais ça fera l'affaire!) Petite lecture, et dodo.
Réveil assez tôt. Direction le petit déjeuner de l’hôtel, au menu, œufs brouillés et bacon, verre de jus de fruit. Mais je n'arrive pas à manger suffisamment, sûrement à cause du resto de la veille... Un dernier verre de jus de fruit et direction la chambre. Hop, en tenue, mais comment s'habiller?... Y aura t-il du vent, du soleil, une averse? (logiquement non, j'avais bien regardé les prévisions). J'opte pour un cuissard simple, et un peu plus habillé en haut. Direction le point de départ, au pied du pont de Normandie côté Honfleur, sur place, éternelle diversification de participants, passant du simple coureur du dimanche au pratiquant très régulier, avec différents styles d'habillement également. Petite attente avant d'aller au niveau de la chaussée. On commence à sentir le vent, pas le temps de vraiment se refroidir, pas de discours, coup de feu!
Top départ! On commence par la montée du pont dans un premier temps, vent de face, j'essaie de m’abriter, rien à faire, quand ça souffle, on ne peut pas y échapper. Déjà le haut, allez, on se relaxe dans la descente... En fait non, toujours du vent, du coup impossible de se "laisser glisser". Barrière de péage, marrant à passer à pied, puis bifurcation avec une belle vue sur le pont. Maintenant longue, très longue ligne droite jusqu'au dixième kilomètre... Mais moins de vent déjà! Et c'est un peu plus clairsemé, il commence à y avoir des trous et des groupes (beaucoup plus intéressant que Paris-Versailles, où chacun essaie de courir là où il trouve de la place). Mon père m'a lâché, mais je le vois toujours, entre cinquante et cent mètres devant. J'essaie de ne pas trop être distancé pour peut être le rattraper vers la fin et finir ensemble (enfin, c'est des films que je me fais). Je suis mon rythme, je me sens bien. Le soleil est là, on enlève le coupe vent et on le serre à la taille. Cinquième kilomètre, premier ravito, un gobelet, un quart d'orange et un sucre tout ça pris "au vol" et surtout inquiet du peu que j'avais mangé le matin. Dixième kilomètre, voilà le deuxième ravito, juste un peu d'eau et de l'orange, et je m'aperçois que je ne suis plus qu'à dix/quinze mètres de mon père, allez, coup de cravache et je m'accroche pour pourquoi pas faire l'autre moitié ensemble. Revenu au niveau, je garde l'allure, par contre, juste avant, j'ai aperçu un des meneurs derrière moi qui revenait avec un drapeau et un temps indiqué au dessus que je n'ai pu voir. Bref, au chrono on est bon pour cette première partie. Passage en une heure et une minute au onzième kilomètre. On vise les deux heures. La suite commence à être plus difficile pour mon père, le meneur d'allure nous passe devant mais pas réussi à l'accrocher, après discussion avec mon père, il me dit d'y aller. Je tente de raccrocher, mais trop tard, il est parti. On continu à deux. Quinzième kilomètre, il est où ce ravito? On arrive devant le nouveau stade du Havre, et le voilà! cinq cent mètres après en fait (à peu près), verre d'eau, et deux quarts d'orange, un pour moi et un pour mon père qui a décidément du mal. Mais il n'en voudra pas, je garde un peu pour plus tard. Il ne reste plus grand monde autour de nous. Passage au dix-huitième en une heure quarante. C'est bon! On peut faire moins de deux heures en s'accrochant, je motive mon père. dix neuvième... Je me sens super bien, je pensais pas que ça irait aussi bien d'ailleurs, par contre dur dur pour mon père, je reste avec lui pour le soutenir. On commence à entendre les tambours des musiciens comme au départ pour l'attente. ça annonce l'arrivée, virage à droite, vingtième kilomètre, petit ravito, petit verre d'eau rapidos. Toujours côte à côte, mais je me commence à me sentir pousser des ailes, coup d’œil au chrono, une cinquante! allez, je vais chercher un temps, petit signe à mon père que j'accélère après un virage à droite et le dernier pont en vue qui précède la ligne droite d'arrivée. J'accélère les foulées, je me sens bien, pas à fond non plus, il reste quand même une longueur à faire, je ne lâche pas, c'est dur, aperçu le photographe mais trop tard pour faire un signe, allez derniers mètres, et fini!
Trop fier de moi, mais pas le temps d'apprécier à fond, je me retourne, attend mon père, j'ai peur de la grosse défaillance, mais il finit juste une minute après et s'est bien accroché! Temps final : 1h56'22". Beaucoup mieux que ce que je pensais pouvoir faire!
Top départ! On commence par la montée du pont dans un premier temps, vent de face, j'essaie de m’abriter, rien à faire, quand ça souffle, on ne peut pas y échapper. Déjà le haut, allez, on se relaxe dans la descente... En fait non, toujours du vent, du coup impossible de se "laisser glisser". Barrière de péage, marrant à passer à pied, puis bifurcation avec une belle vue sur le pont. Maintenant longue, très longue ligne droite jusqu'au dixième kilomètre... Mais moins de vent déjà! Et c'est un peu plus clairsemé, il commence à y avoir des trous et des groupes (beaucoup plus intéressant que Paris-Versailles, où chacun essaie de courir là où il trouve de la place). Mon père m'a lâché, mais je le vois toujours, entre cinquante et cent mètres devant. J'essaie de ne pas trop être distancé pour peut être le rattraper vers la fin et finir ensemble (enfin, c'est des films que je me fais). Je suis mon rythme, je me sens bien. Le soleil est là, on enlève le coupe vent et on le serre à la taille. Cinquième kilomètre, premier ravito, un gobelet, un quart d'orange et un sucre tout ça pris "au vol" et surtout inquiet du peu que j'avais mangé le matin. Dixième kilomètre, voilà le deuxième ravito, juste un peu d'eau et de l'orange, et je m'aperçois que je ne suis plus qu'à dix/quinze mètres de mon père, allez, coup de cravache et je m'accroche pour pourquoi pas faire l'autre moitié ensemble. Revenu au niveau, je garde l'allure, par contre, juste avant, j'ai aperçu un des meneurs derrière moi qui revenait avec un drapeau et un temps indiqué au dessus que je n'ai pu voir. Bref, au chrono on est bon pour cette première partie. Passage en une heure et une minute au onzième kilomètre. On vise les deux heures. La suite commence à être plus difficile pour mon père, le meneur d'allure nous passe devant mais pas réussi à l'accrocher, après discussion avec mon père, il me dit d'y aller. Je tente de raccrocher, mais trop tard, il est parti. On continu à deux. Quinzième kilomètre, il est où ce ravito? On arrive devant le nouveau stade du Havre, et le voilà! cinq cent mètres après en fait (à peu près), verre d'eau, et deux quarts d'orange, un pour moi et un pour mon père qui a décidément du mal. Mais il n'en voudra pas, je garde un peu pour plus tard. Il ne reste plus grand monde autour de nous. Passage au dix-huitième en une heure quarante. C'est bon! On peut faire moins de deux heures en s'accrochant, je motive mon père. dix neuvième... Je me sens super bien, je pensais pas que ça irait aussi bien d'ailleurs, par contre dur dur pour mon père, je reste avec lui pour le soutenir. On commence à entendre les tambours des musiciens comme au départ pour l'attente. ça annonce l'arrivée, virage à droite, vingtième kilomètre, petit ravito, petit verre d'eau rapidos. Toujours côte à côte, mais je me commence à me sentir pousser des ailes, coup d’œil au chrono, une cinquante! allez, je vais chercher un temps, petit signe à mon père que j'accélère après un virage à droite et le dernier pont en vue qui précède la ligne droite d'arrivée. J'accélère les foulées, je me sens bien, pas à fond non plus, il reste quand même une longueur à faire, je ne lâche pas, c'est dur, aperçu le photographe mais trop tard pour faire un signe, allez derniers mètres, et fini!
Trop fier de moi, mais pas le temps d'apprécier à fond, je me retourne, attend mon père, j'ai peur de la grosse défaillance, mais il finit juste une minute après et s'est bien accroché! Temps final : 1h56'22". Beaucoup mieux que ce que je pensais pouvoir faire!
Changement d'affaires vite fait sur le parking et direction Etretat pour visiter un peu quand même. Mais toujours ce coup de barre le soir avec un mal de tête...
Prochain rdv course le 7 décembre pour un retour sur dix kilomètres, mais en nocturne cette fois.